PORTFOLIO ÉCOLE.

Bienvenue sur mon portfolio d’école. En tant qu'étudiant en master 2 à l'École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais, ce document est une vitrine de mon parcours académique, de mes projets, et de mes réalisations. Chaque section de ce portfolio illustre mes compétences, mon engagement, et ma passion pour mon domaine d'étude. J'espère que vous trouverez en ces pages un reflet fidèle de mon travail et de ma progression. Merci de prendre le temps de découvrir mon univers esthétique et professionnel.

PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

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PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS 〰️

DE SURFACE À L'ESPACE

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DE SURFACE À L'ESPACE 〰️

Monolithe et socle en béton, un miroir en direction de la percé avec pour continuité des tiges et anneaux métalliques

« C’était une journée de février froide et claire, les horloges sonnaient 13H. Wendy Proun, le menton niché dans son cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais, elle passa rapidement devant les tours ; pas assez rapidement cependant pour éviter le Gaze. Un miroir encastré dans un squelette métallique traversant à la fois les logements et l’intimité des habitants. A l’intérieur de l’appartement de W.Proun une affiche grise, parsemée de rouge, trop vaste pour ce déploiement intérieur, était clouée au mur. Elle représentait simplement deux yeux, perçant le spectateur et un slogan qui disait :

LISSITZKTY IS WATCHING YOU

Au dehors, même à travers le carreau de la fenêtre fermée, le monde paraissait froid. Un sol gris, lunaire, s’étendait à perte de vue. Le bloc d’immeubles, perdu dans cette immensité était constamment surveillé par le Gaze. Au fil des années et avec les rayons du soleil, le miroir avait entamé la surface bétonnée des habitations, jusqu’à la percer entièrement. Comme pris au piège, les habitants n’avaient d’autre choix que de rester calfeutrés chez eux ou de sortir et se soumettre au regard du miroir. Pour échapper au dispositif réfléchissant une ville souterraine avait été creusée par les habitants. On ne pouvait y accéder que depuis l’intérieur et  l’humidité empêchait quiconque d’y rester très longtemps. »

FAÎTES VOS JEUX !

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FAÎTES VOS JEUX ! 〰️

  • Carte Nolli d'une branche de la ville de Saint-Ouen
  • Vue immersive du Jardin d'Errance
  • Schéma pots de plantes intergénérationnel
  • Vue de face et de dessus du Jardin d'Errance
  • Diagramme Impasse Compoint
  • Diagramme de combinaisons des escaliers, des bacs à jardinages intergénérationnels et des habitants
  • Vue des escaliers et des bacs à jardinages intergénérationnels et du mur d'escalade
  • Vue immersive de la cour extérieur de l'EHPAD avec le système d'escalier et bacs à jardinages intergénérationnels

LES JEUNES DANS LA VILLE ET LES TERRITOIRES

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LES JEUNES DANS LA VILLE ET LES TERRITOIRES 〰️

La chambre sera désormais PMR, de même que le hall d’entrée du bâtiment M, qui permettra de rendre le bâtiment entièrement accessible. J’espère par ce projet pouvoir démontrer l’importance d’augmenter les dimensions des chambres, même si je reste conscient qu’il s’agit d’un pari difficile à relever pour maintenir les loyers très bas. Pour être viable, cette proposition devrait s’associer à une étude sur l’économie du projet, afin de trouver des modèles socio-économique pérennes.

Ce message s’adresse au Crous de Créteil, aux responsables de la résidence universitaire de Cachan ainsi qu’aux étudiants. J’aimerais leur faire comprendre que l’insalubrité et la dimension très étroite des chambres de 9m2 n’est pas vivable, même pour un habitat minimum. Les étudiants n’ont pas la place d’inviter leurs amis ou leur famille, ni même la place de circuler confortablement dans leur logement. Un étudiant a besoin d’un espace approprié pour travailler, cuisiner, se restaurer ainsi qu’un éclairage adéquat à la qualité de vie de celui-ci. Ils méritent bien plus, bien mieux.

Plan à mains levées sur un rouleau de calque

Coupe intérieure vue sur l’espace nuit et l’entrée de la salle d’eau

Coupe intérieure vue sur la cuisine

Plan perspective

RÉSERVER & VOIR

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RÉSERVER & VOIR 〰️

Ce parcours de recueillement et d’observation se matérialise à travers deux formes d’installation. Dans un premier temps, des cabanes, ancrées dans le sol et proches du quotidien, cadrent le paysage et donnent à voir des points de vue plus précis. Le cadrage et l’ouverture sur la nature sont propices à la création d’un point de contact entre le promeneur et son environnement. L’utilisation de matériaux locaux tels que la pierre sèche permet la symbiose entre les cabanes et leur environnement proche, de manière à ce que ces installations puissent se fondre dans le paysage de Beaurecueil et de la montagne Sainte-Victoire. Dans un second temps, des tours plus imposantes s‘élèvent au dessus du quotidien et offrent des vues plus larges et lointaines sur les paysages de la montagne. Ces constructions plus massives invitent le visiteur à prendre du recul, à conscientiser la nature et à réfléchir à sa relation et à sa place au sein de cette biodiversité.

Croquis de paysage rocheux

Croquis du paysage depuis la montagne Sainte-Victoire

Carte de la randonnée sur la Sainte-Victoire

Croquis de paysage rocheux

Vue sur la cour depuis le balcon d’un logement

Vue extérieure sur cour depuis la passerelle

VERT CENTRAL

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VERT CENTRAL 〰️

La ville, d’après le philosophe et sociologue Georg Simmel, est considéré comme un espace défini par l’anonymat (recherché par certains). Depuis quelques années, se développe des phénomènes de mouvements des citadins vers les campagnes. On parle de retour vers la campagne. Pour tenter de répondre d’une certaine manière et de trouver un moyen de créer un espace attractif permettant de renouer avec la population urbaine, la cour deviendrait notre espace structurant, capable de regrouper ce qu’il manque dans le quartier.  Éviter les points négatifs et fournir ce que recherchent les habitants. Que notre projet devienne “intégrateur” 

Plan Masse

Vue depuis la rue Marx Dormoy

Vue intérieure du logement type Duplex

Vue intérieure logement type n°1

Plan 3ème.

Plan 1er.

Plan RDC.

// Mémoire de Recherche //

VERS UNE ARCHITECTURE SURRÉALISTE ?

  • Afin de préciser mon sujet, il était nécéssaire de se focaliser sur des points essentiels permettant d’expliquer et de présenter l’objet d’étude de manière la plus détaillée possible. En ce sens, en quoi peut-on qualifier le penthouse construite par Le Corbusier de surréaliste ? Comment ce courant artistique à t-il réussi a devenir un projet d’architecture ? Quelle sont les influences qui ont rendues ce projet surréaliste ? Comment est-ce que le surréalisme interroge la relation entre l’usage et la fonction de logement ?

  • Lors de mes recherches, je me suis rendu à plusieurs reprises à la Fondation Le Corbusier à Paris afin de consolider mes recherches mais aussi pour : comprendre le projet et récolter les documents réalisés par l’architecte, consulter les lettres d’échange entre le commanditaire et son architecte mais également avec les différents corps de métier présents lors du chantier. J’ai aussi pu, grâce à des lectures portant autour de plusieurs aspects de mon sujet, enrichir mon mémoire. Le surréalisme et le modernisme sont par ailleurs des mouvements autant artistiques qu’architecturaux que j’appréciai déjà à titre personnel, il paraissait donc évident d’orienter mon travail de recherche vers le penthouse de Charles de Beistegui située au 136 Avenue des Champs-Élysées.

    Sous les conseils de mon directeur de mémoire et des différents entretiens avec différents enseignants de mon séminaire « Art, Architecture et Politique », j’ai choisi de créer un abécédaire du projet, il est à prendre comme un livre de fiction. Je n’ai donc pas cité les sources pour rendre la lecture plus fluide et me permettre de faire une mise en page la plus libre possible en suivant le courant surréaliste.

  • En conclusion de ce mémoire, j’ai donc affirmé que ce projet de logement est bien surréaliste car il n’a pas été dédié pour être habité comme prévu initialement, mais comme décor de lieu de fêtes pour une société riche et cosmopolite composée par des personnages comme des artistes célèbres ou encore des aristocrates fortunés, sûrement nommé par le journaliste Henri Biddle Paul « La Café Society » en 1915. Cette architecture dépasse les expériences intérieures et extérieures, construite comme une balade architecturale basée sur l’ascension émotionnelle et évocatrice de l’espace théâtral. La terrasse la plus haute est emmurée et est composée d’une cheminée avec plusieurs volutes, un miroir à moitié accroché au mur et à moitié dans le vide et un perroquet automate. La hauteur des murs équivaut à celle du regard ; empêchant de voir les toits de la capitale mais qui autorise à contempler les monuments hauts de Paris comme l’arc de triomphe (située à quelques mètres) ou encore la tour Eiffel. Ce qui rend aussi ce projet surréaliste, c’est la multitude de meubles de collection appartenant à différentes époques, comme par exemple le style rococo qui contraste avec l’architecture blanche et austère de Le Corbusier. De même, des installations électriques et mécaniques complexes, dont le but est de s'amuser, ont été faites, comme une paroi de verdure du jardin suspendu qui se dissipe électriquement en partie basse, un design aussi intimiste qu’ouvert sur le monde.